Pourquoi le Barça atteindra la finale de la Ligue des Champions...

Publié le par blogsportifemiliengomez

Ce soir, s'ouvrira une deuxième demi-finale Chelsea-Barcelone après celle de 2009. Si la première était serrée et indécise jusque dans les dernières secondes (0-0, 1-1), celle de cette saison semble bien plus déséquilibrée. Voici cinq tentatives d'explication de la supériorité barcelonaise qui s'annonce pour cette double-confrontation

 

 

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Chelsea va mieux qu'avec Villas-Boas, mais c'est pas encore ça...


Après une première partie de saison ratée, l'omnipotent Abramovitch a viré Villas-Boas pour le remplacer par son ancien adjoint, Di Matteo, et ça va mieux. Clairement. Les brebis galeuses (Cole, Lampard, Terry...) soulagées, c'est l'ensemble de l'équipe qui tire désormais dans le même sens. Avec un de ses anciens joueurs pendant les années 90 à sa tête, Chelsea a remporté neuf de ses douze matches, pour deux nuls et seulement une défaite (à City, 2-1). Au niveau du jeu, c'est tout de même toujours aussi dégueu, mais au moins, ça gagne. Chelsea n'est pas guéri pour autant, et les difficultés éprouvées pour venir à bout de Benfica au tour précédent en sont la preuve.

 

Chelsea n'est plus le même qu'en 2009


Entre des cadres blessés, en méforme ou usés, physiquement et mentalement, l'équipe dirigée par Di Matteo est aux antipodes de celle qui a failli éliminer les Blaugranas en 2009. Les scandales extra-sportifs ont ébranlé un captain John Terry plus aussi souverain que par le passé, le nouveau Roc de la défense, David Luiz, est blessé et manquera le match aller, Lampard n'est plus le joueur « Box-to-Box » des époques Mourinho ou Ancelotti capable de marquer plus de 20 buts par saison. Enfin, Mickael Essien, buteur (presque) décisif et récupérateur de ballons infatigable lors de la fameuse demie de 2009, n'est clairement plus le « Bison » qui a fait les beaux jours de Lyon notamment.

 

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Le Barça arrive en force


En face, les Blaugranas, eux, sont en pleine bourre. Invaincus lors de leurs quinze dernières rencontres, les joueurs de Pep Guardiola ont éliminé (logiquement) l'AC Milan et éconduit tour à tour chacun de leurs adversaires en Liga. A présent, le Barça n'est plus qu'à quatre petites unités du rival honni du Real. Aux oubliettes donc les fameux dix points de retard sur la Casa blanca, ou encore les blessures récurrentes des Piqué, Sanchez, Pedro et autres Xavi. Si l'attaquant de la Roja, David Villa n'est toujours pas remis de sa rupture des ligaments croisés, tous les autres joueurs seront sur le pont ce soir. Dani Alves et Pique font tout juste leur retour, Xavi et Iniesta ont été préservés, Alexis Sanchez et Pedro ont retrouvé le chemin des filets après un enchaînement de pépins physiques, et enfin, Messi est (encore) en grande forme.

 

Messi, toujours plus...

Messi, justement... Même s'il n'a jamais marqué à Stamford Bridge, Messi sera de nouveau la clé de cette double confrontation. On a pour habitude de dire qu'il ne serait pas le même dans une autre formation, sans les Xavi, Iniesta et autres Busquets, mais force est de constater que, la plupart du temps, la gonfle, c'est la Puce qui la met au fond au Barça. Sans l'argentin, le Barça ne serait pas rien, mais presque. Avec pas moins de 29 buts inscrits sur les 15 derniers matches du Barça (!), l'argentin est - encore et toujours - l'homme en forme de l'équipe. De plus, contrairement à Zlatan ou CR7, Messi, lui, marque et se montre décisif dans chacun des grands matches qu'il joue. Deux finales de Ligue des Champions jouées, deux buts. Cette saison, la Pulga a aussi explosé le record de buts marqués par Ruud van Nistelrooy (12) en C1, en inscrivant 14 buts, le tout, avec encore deux matches à jouer, minimum... Tout est dit.

 

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Barcelone veut son doublé


Enfin, tout le monde le sait, l'AC Milan des Gullit, Van Basten et Baresi a dominé l'Europe pendant les années 90, en remportant deux Coupes aux grandes oreilles consécutives entre 1989 et 1990 (plus une autre en 1994 face... au Barça!). Depuis, aucune autre formation n'est parvenu à réaliser cette exploit. A un match près - la demie retour de 2010 contre l'Inter de Mourinho (1-0) - le Barça l'aurait remporté trois fois consécutivement. Mais ça n'est pas le cas, et Guardiola et ses hommes auront donc, à coup sûr, la ferme intention de rejoindre la finale rapidement, et de glaner ainsi cette inaccessible deuxième Coupe aux grandes oreilles. Histoire d'entrer un peu plus dans la légende...

 

 

Emilien Gomez

Publié dans Football

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M
Barcelone est l'équipe la plus forte en Espagne,<br /> Un bon dossier est évident pour nous tous.
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